De Bali à Lombok : les « petites » îles Gili

Les îles Gili (Gili Trawangan, Gili Meno et Gili Air) sont situées entre Bali et Lombok dans le vaste archipel indonésien. Dans la langue Sasak, « Gili » signifie « petite île ». Il existe environ trente « gilis » autour de l’île de Lombok. Accessibles par bateaux rapides en moins de deux heures, vous pouvez aussi vous rendre à Lombok avec votre scooter via le Ferry, mais la traversée durera 5 heures ! De Lombok, rejoindre les îles Gili est tout à fait possible avec une des nombreuses navettes qui font la liaison entre les îles.

Le climat dans les îles Gili est tropical, avec une température moyenne de l’air de 28 ° C et une température de l’eau allant de 26 ° C à 29 ° C tout au long de l’année ! Autant dire qu’il y fait bon vivre. La saison des pluies commence en Novembre et finit en Avril, la saison sèche dure de Mai à Octobre.

Malgré le climat tropical, en raison de sa proximité de l’équateur, les îles Gili sont relativement arides par rapport à d’autres îles de l’archipel indonésien. En effet, la présence de deux volcans voisins, le Mont Rinjani à Lombok et le Mont Agung à Bali, génère un micro-climat propice à la sécheresse.

Mariage musulman

La population de ces îles est majoritairement musulmane. La langue officielle est l’indonésien, mais les locaux parlent entre eux un autre dialecte : le Sasak.

Gili Trawangan, Gili Meno et Gili Air

Cheval sidomo Lombok
Sur les îles, le cheval est le meilleur moyen de locomotion !

Gili Trawangan est l’île la plus touristique. Si vous souhaitez faire la fête et vous coucher aux aurores c’est ici qu’il faut vous rendre. Mais je ne saurai que trop vous conseiller de découvrir Gili Air et Gili Meno qui méritent vraiment le détour. Sur chacune des îles, pas de véhicules motorisés ! Seul les vélos et sidomo (voiture à cheval) sont autorisés à circuler.

Gili Meno est l’île des lunes de miel (bulan madu en Indonésien), de grandes plages de sable blanc sous les cocotiers et une mer bleue lagon rien que pour vous. C’est l’île la plus calme des trois, la plus reposante et aussi la plus sauvage. On en fait le tour en une heure et si vous êtes chanceux, peut-être apercevrez-vous les insaisissables varans près du lac salé ?

Vendeuse d'ananas
Un p’tit creux ? Ananas préparé et dégusté sur la plage de Gili Meno.

Gili Air est un mélange des soirées festives de Gili Trawangan et des plages sauvages de Meno, un bon compromis si vous recherchez le calme avec la possibilité de prendre un verre ou d’écouter de la musique quand vient le soir. Personnellement, c’est Gili Air que je préfère et le coucher de soleil depuis Sunset Boulevard est à couper le souffle 😉

Sur chacune des îles vous trouverez des hébergements et de quoi vous restaurer. Gili Trawangan étant la plus fréquentée, c’est aussi la plus chère des trois. N’étant pas resté plus d’une nuit sur Gili Meno je ne saurai vous conseiller en terme d’hébergement mais pour ce qui est de Gili Air, le Bintang (l’Étoile) est un très bon établissement, gérée par une troupe de talentueuses cuisinières balinaises avenantes et souriantes ! L’accueil est très chaleureux, l’ambiance conviviale et familiale. Le restaurant à les pieds dans l’eau, les chambres sont spacieuses et les prix modestes.

Comment se rendre à Gili Air depuis Bali ?

Il existe plusieurs ports pour venir à Gili Air depuis Bali : Benoa, Sanur, Padang Bai et Amed. Vous trouverez plusieurs compagnies de transport qui organisent ces voyages, comme par exemple Marina Skrikandi, Wahana, Sea cruises marlin et beaucoup d’autres.

Pour vous rendre aux îles Gili, deux options s’offrent à vous : en hors-bord ou en ferry qui reste l’option la moins chère. Achetez votre billet sur place la veille de votre départ à une agence dans les rues de Bali. Le tarif varie en fonction de la saison. Généralement, on vous proposera un billet Aller (à partir de 200 000 roupies) mais pas de billet Retour. C’est un peu le piège à touristes, car le retour acheté depuis les îles coûte en moyenne 375 000 Roupies ! Je ne saurais que trop vous conseiller de prendre votre billet Retour avant de partir, sachant que ceux-ci n’ont pas forcément de date limite de validité.

Si vous avez choisi la traversée par bateaux rapides, accrochez-vous ! Les hors-bords sont lancés à pleine vitesse, face au vent et quelque soit l’état de la mer. Sensations fortes garanties. Habituellement, le retour est bien plus calme que l’aller où musique américaine et bière à volonté agrémentent — plus ou moins selon les goûts de chacun — la traversée. Pendant le voyage, ouvrez les yeux car il n’est pas rare d’apercevoir des dauphins !

Déchargement des marchandises à Gili

Lorsque vous êtes sur place et pour passer d’une île à l’autre, les navettes locales font la traversée pour 50 000 roupies, reliant Gili Trawangan, Air et Meno de 8 heure du matin jusqu’à 16 heures le soir. Si vous avez de la chance ou que vous vous sentez aventureux, demandez aux locaux de Trawangan de vous emmener le soir sur un « boat people » en partance pour Lombok. Une aventure épique qui vous permettra d’accoster les pieds dans l’eau sur Gili Air !

Protection du récif corallien

Peu de gens le savent, mais les trois îles Gili Trawangan, Gili Meno et Gili Air sont en fait situées dans un parc aquatique protégé appelé « Gili Matra Marine Natural Recreation Park. »

À l’origine de la création de ce parc protégé, la volonté de militants locaux et d’associations, appuyés par le décret du Ministère de la Nature et des Forêts ainsi que par le gouverneur de la province Ouest de Nusa Tenggara, pour lutter contre la destruction du récif corallien et la pêche intensive, laquelle utilise encore le dynamitage et l’empoisonnement au cyanure.

Le « Gili Matra Marine Natural Recreation Park » a été créée en Février 1993 et s’étend sur une superficie totale d’environ 3000 hectares : 150 hectares à Gili Meno, 175 hectares à Gili Air, 340 hectares à Gili Trawangan et plus ou moins 2 300 hectares d’espace maritime protégé.

À la rencontre des tortues

Si le paradis existe sur Terre, on pourrait dire qu’il ressemble aux îles Gili. Une mer bleu turquoise, un récif corallien riche d’une grande diversité et… des tortues !

Petite plongée dans les profondeurs avec l’équipe d’IQ Divers, spécialistes de la plongée aux îles Gili depuis 1998. Spéciale dédicace à Olivier et Momo pour leur accueil et tous leurs conseils !

Les objectifs de gestion du parc maritime :

La gestion de Gili Matra est basée sur la Loi 5 de 1990 concernant la conservation des ressources biologiques, aquatiques et de leurs écosystèmes. Par conséquent, l’objectif de ce parc est de protéger la nature et les nombreux écosystèmes présent aux îles Gili, mais aussi d’utiliser de façon durable les ressources naturelles (eau, plantes, faune locale, etc). Les ressources doivent être utilisées à des fins de recherche uniquement, pour la science, l’éducation, les loisirs et le tourisme.

Palétuviers Gili Meno

Malheureusement, certains pêcheurs continuent d’utiliser l’explosif, y compris dans la zone de conservation du Gili Matra.

Les touristes peu scrupuleux sont aussi responsables de nombreuses destructions du récif corallien, certains n’hésitant pas à approcher les tortues de trop près, à souiller l’environnement de leurs déchets, à arracher des morceaux du corail comme souvenir de leur escapade, voire à tuer certains animaux pour la simple fierté égoïste d’avoir pêché un poisson tropical ! Pourtant, les amendes encourues devraient être dissuasives : de 10 à 25 millions de roupies suivant le délit constaté.

Conclusion

Pour une meilleur gestion du Gili Matra Park, de nouvelles données provenant de divers autres parcs marins sont adoptées et intégrées chaque année au programme actuel des îles Gili. Il est à espérer que l’expérience de gestion de Gili Matra puisse un jour servir à la conservation de nombreuses autres zones marines protégées, en Indonésie ou ailleurs.

coucher du soleil Bali
Le coucher du soleil, un instant rempli de magie à Gili Air.

Les bonnes adresses

Gili bookings
Pour réserver votre bateau vers les îles Gili au départ de Bali
www.gilibookings.com

Marco Inn
Situé à 50 mètres de l’embarcadère, un bel hôtel avec terrasse qui surplombe le port de Padang Bai. Si vous le lui demandez, la tenancière peut vous avoir des places vers les îles Gili à un prix très raisonnable : 400 000 roupies Aller / Retour. Une offre qui ne se refuse pas !
Plus d’info sur TripAdvisor

IQ Divers Gili
Une équipe de plongeurs et d’instructeurs chevronnés et francophones !
La page Facebook d’IQ Divers

The Gilis
Un très beau site sur les îles Gili
www.gilis.asia

On a quoi dans nos sacs à dos ?

Pour les curieux qui voudraient savoir ce que l’on peut mettre dans un sac à dos pour un road-trip à Bali , voici une petite liste — non exhaustive — de ce que vous pouvez emporter. Soyez réaliste, vous ne pourrez pas tout prendre, il faut donc faire des choix et c’est là que ça se complique…

Pour ma part, je prends toujours mon petit « camel back », acheté chez Décathlon en 2009 et qui ne m’a jamais fait défaut. Après cinq années de routes et quelques treks sauvages, les fermetures éclairs sont toujours en pleine forme et les poches renforcées protègent encore appareil photo et carnets de croquis. Cette année nous partions à trois, moi, Line et Nathalie. On s’est donc partagé certaines des affaires citées ci-dessous. Si vous louez un scooter, le porte bagage est spacieux et permet de ranger pas mal de choses (en tassant un peu).

Qui voyage léger ménage sa monture

Côté vêtements, à Bali en Septembre il fait en moyenne 28°C toute la journée. Sur les îles Gili également mais les régions volcaniques sont fraîches donc emportez une petite laine. Pour les hébergements locaux où l’hygiène peut parfois laisser à désirer, prévoyez un drap de soie. En plus vous pourrez dormir sur la plage en écoutant le bruit des vagues. Elle est pas belle la vie ?

1 paire de chaussettes (dont je ne me suis servi que dans l’avion et pour mon retour à Paris), 1 paire de tongs, 3 caleçons (que je lavais régulièrement) et un maillot de bain. Un ou deux sarongs pour pénétrer dans les temples balinais et un oudang, la coiffe traditionnelle des hommes à Bali. 2 chemises en Batik achetées sur place et 1 tee-shirt de rechange. Le poncho ne m’aura pas servi une seule fois, mais c’est à prévoir en cas de forte pluie tropicale, on ne sait jamais !

Trousse à pharmacie

nathalie-cactus
Wayan extraie les épines de cactus du bras de Nathalie !

Les petits bobos quotidiens arrivent parfois, chute en scooter dans un cactus (si, si ça arrive), éraflures sur les genoux lors d’une plongée sur le récif corallien, piqûres d’insectes, etc. Prévoyez pansements, votre vaccin anti-paludique à jour, une crème anti-moustiques (spécial tropiques), des protections hygiéniques, 1 boîte de sérum physiologique, 1 tube de Biafine (bien utile contre les coups de soleil) et 1 boîte de collyre car les projections de poussières sont fréquentes sur les routes à Bali. Afin de prévenir tous désagréments intestinaux et d’éviter de passer une nuit sur les toilettes de votre bungalow, un anti-diarrhéique est toujours le bienvenu 😉

Les essentiels du geek nomade

Personnellement, lorsque je pars en road-trip ce n’est pas pour me connecter à Internet tous les quarts d’heure ou pour envoyer des photos sur Face de bouc. Je ne prends donc que mon appareil photo, un chargeur, le cordon qui va avec et une carte SD de rechange. Les prises électriques à Bali ne nécessitent pas d’adaptateur. Prévoyez aussi une clé USB avec copie de vos documents (passeport, pièce d’identité, billets d’avion, etc).

Les objets confort

Dans la trousse de toilette : 1 brosse à dent, du dentifrice mais vous en trouverez dans les supermarchés sur place, idem pour le shampoing que certains hôtels mettent aussi à disposition de leurs clients. La crème solaire est impérative, tout comme le stick à lèvres car le soleil tape dur en Indonésie et les vents marins sont gorgés de sel. Les balinais aiment se parfumer, n’oubliez pas votre déodorant, un rasoir et un petit savon.

Les objets pratiques

La paire de lunettes est indispensable ! Achetez-la de préférence avant de partir, certifiée anti-UV mais vous trouverez de bonnes lunettes « polarisées » auprès de marchands ambulants. Même s’ils prétendent le contraire, les Ray ban sont de jolies contrefaçons importées de Kuala Lumpur. Quoi qu’il arrive, protégez vos yeux, ils vous seront d’une grande utilité pour : regarder la route, éviter les chiens qui traversent n’importe quand et surtout pour vous émerveiller devant la beauté des paysages Balinais !

Pour écrire le récit de mes aventures et parce que j’adore dessiner, j’emporte toujours mon carnet de croquis, une boîte d’aquarelle, un pinceau et 2 stylos à encre.

Pour fixer le sac au scooter et se prémunir des éventuels maux du bassin, le tendeur est l’idéal. Les massages balinais vous remettront sur pied mais il vaut mieux prévenir que guérir, surtout lors d’un voyage en itinérance à l’autre bout du monde.

Un couteau suisse vous sera toujours utile, 1 cadenas aussi même si le vol est très rare à Bali. Sur la route, le masque est recommandé si vous ne souhaitez pas remplir vos poumons de CO2 à chaque inspiration. N’oubliez pas votre passeport et rangez-le dans une pochette étanche ou dans une pochette sécurisée. Certains hôtels comme le Prima Cottage à Sanur disposent d’un coffre où vous pouvez laisser vos affaires et papiers gratuitement. Ça ne coûte rien de demander et vous pourrez voyager le cœur plus léger 😉

La bouteille d’eau, un indispensable dont vous ne pourrez vous passer. Sur place, les petites bouteilles coûtent 3000 roupies et vous pouvez demander à les faire remplir pour économiser du plastique, c’est le cas par exemple au Good Karma de Selang, à l’Est d’Amed.

Les trucs pour ne pas se prendre la tête

il-reste-de-la-placeLe plus important : une carte détaillée des îles (la carte ITM Bali-Lombok est globale et très précise). Les guides : The Natural Guide, Bali – Lombok – Florès – Sumba – Sumbawa est un un guide essentiel pour ceux qui souhaitent découvrir l’Indonésie autrement et pratiquer un tourisme durable et responsable pendant leur voyage. Ses auteurs vivent sur place et défendent une vision : « voyager, c’est aller à la rencontre des peuples, en respectant la beauté du monde et ses habitants. »

Le Routard est un bon guide, mais son édition 2014/2015 à l’inconvénient de présenter des tarifs assez farfelus.

Au final, le sac à dos pèse moins de 8 kilos et il reste encore de la place dans les porte-bagages de nos trois scooters, nous pouvons donc ramener quelques souvenirs de ce périple sur l’Île des Dieux !

De Ubud aux joaillers de Celuk

Toute la magie de Bali est à Ubud

Threads of Life : conservation de la culture traditionnelle balinaise

Depuis l’axe principal de Ubud, empruntez la Jalan Kajeng. Le long de la rue, de nombreuses échoppes où vous trouverez de très beaux tissus, des sarongs et quelques souvenirs locaux. C’est au numéro 24 de cette rue que Threads of Life présente les créations admirables de ses créatrices traditionnelles.

Threads of Life est une entreprise de commerce équitable qui œuvre à la conservation de la culture traditionnelle balinaise et lutte contre la pauvreté rurale en Indonésie. Les textiles de qualité et les paniers sont fabriqués avec des matériaux locaux et des colorants naturels, avec une qualité que vous ne verrez généralement que dans les musées. Threads of Life travaille avec plus de 1000 femmes réparties sur 11 îles de l’archipel Indonésien, il aide les tisserandes à créer des coopératives indépendantes, pour transmettre les savoir-faire de leurs ancêtres, gérer leurs ressources de manière durable, et exprimer leur identité culturelle tout en développant leur activité.

Acheter des cadeaux éthiques à la Kupu-Kupu Foundation

A dix minutes du centre-ville, la fondation Kupu-Kupu (papillon en Indonésien) aide les femmes et les hommes handicapés à vivre de leur métier. Tisserandes, peintres traditionnels, créateurs de cerfs-volants, graveurs sur bois, etc.

Les rizières près de Kupu-kupu FoundationKadek, Made ou Wayan avaient tous des handicaps qui les empêchaient de trouver leur place dans la société Indonésienne. Pour quelle raison ? Parce que le gouvernement Indonésien rejette les malades mentaux, les enfants trisomiques et les handicapés, considérant bien souvent leurs maladies comme des tares qui n’apportent rien au pays.

Une insupportable situation que Begonia Lopez, espagnole et philanthrope, a décidé de transformer en créant la Kupu-Kupu Foundation à Ubud. Après avoir passé la boutique Threads of Life (voir ci-dessus), continuez la Jalan Kajeng d’une centaine de mètre pour découvrir la boutique Kupu-Kupu. En achetant chez Kupu-Kupu, vous saurez que vous venez d’aider quelqu’un qui en a vraiment besoin.

Où dormir dans les rizières ?

Si vous souhaitez dormir dans les rizières de Ubud, loin de la ville et des concerts de klaxon, Kupu-Kupu Foundation dispose de trois petits bungalows installés dans des maisons traditionnelles en bambous.

Depuis la Jalan Kajeng, continuez tout droit puis montez la côte pour atteindre les rice fields (sawah), les terrasses des rizières. Un spectacle incroyable s’offre alors à vos yeux. Prenez à droite et au prochain croisement, empruntez le tout petit sentier à gauche pour rejoindre les bungalows de la kupu-Kupu Foundation. Vous y serez accueilli chaleureusement par Wayan et son ami et peut-être aurez-vous la chance d’y croiser Bégonia.

Les chambres sont rudimentaires mais très propres, la douche est simple, eau froide et petit déjeuner de pancakes avec thé et Kopi Bali (café Luwak balinais). Le soir, dès la tombée de la nuit, ne manquez pas le surprenant spectacle du ballet des lucioles au milieu des rizières bordées de cocotiers, un moment magique et grandiose que vous ne verrez nulle part ailleurs.

Barong et la danse Kris

Le petit village des tailleurs de pierre de Batubulan, dans la province de Gianyar, n’est pas seulement célèbre pour ses sculptures, mais également pour sa troupe théâtrale de villageois connue de toute l’Indonésie.

Tôt le matin, ces derniers quittent les champs ou leurs ateliers pour enfiler un costumes de Barong, de Rangda ou de Dalem, ils chaussent leurs masques de bois aux effigies des dieux du Râmâyana, se maquillent et montent sur scène pour un grandiose spectacle de Barong, de Tari kecak ou de Danse Kris (les célèbres poignards aux lames asymétriques).

Le théâtre Chandra Budaya n’étant pas toujours bien indiqué, demandez votre chemin et laissez-vous guider par un villageois. N’en soyez nullement surpris, il n’est pas rare que les balinais vous invitent à les suivre, sans jamais rien demander en retour si ce n’est un sourire et quelques mots échangés.

Plus d’infos sur l’Instagram de Chandra Budaya

Spectacle de danse Legong…

Legong Dance à Ubud
Danseuse Legong au Balai banjar Ubud kelod, avec la Pusa Kirana Art Foundation.

Vous ne pouvez quitter Bali sans avoir vu un spectacle de danse Legong, de trance Kecak ou de Wayang Kulit, le théâtre de marionnettes balinais. Dans le centre d’Ubud, rendez-vous au point d’Information et demandez la liste des spectacles. Chaque soir à Ubud, de nombreux spectacles sont proposés aux visiteurs désireux de découvrir le Bali authentique au travers de la magie des danseuses de Legong et des joueurs de gamelan. Soirées fortement touristiques mais vous pourrez découvrir des représentations de grande qualité, dans des cadres enchanteurs et des temples ornés de sculptures du Ramayana, parfumés de fleurs de frangipanier et d’encens.

… ou de Wayang Kulit

Wayang Kulit à UbudLe théâtre de marionnettes se situe dans la Rue de Monkey Forest (la forêts des Singes), face au terrain de football, dans la cour intérieure du Ubud City Hotel.

Les représentations ont lieu le mardi et le samedi à partir de 20h00, l’entrée est de 100 000 roupies. À la fin du spectacle, allez voir le marionnettiste qui aura plaisir à vous parler de son art et de ses marionnettes. Celles-ci sont confectionnées à la main par un artiste de Sukawati (le plus important marché d’Art de Bali). Vous en trouverez beaucoup de reproductions dans les échoppes et sur les marchés traditionnels de l’île. Mais si vous passez par Sukawati, demandez « Pembuat Wayang kulit » (puppet maker) pour trouver d’authentiques fabricants de marionnettes (merci mon neveu).

À lire : Jalan, jalan, terasa… le dalang et la wayang kulit

Au détour d’un chemin et si vous avez loué un scooter (voir à Sanur), arrêtez-vous lorsque vous entendez les gamelans ou dans les fêtes de villages. Vous y serez toujours bien accueillis et il n’est pas rare d’y voir de vraies danseuses de Legong locales ou du Tari kecak comme vous n’en trouverez nulle part ailleurs.

Les joailleries de Celuk

Joaillerie de Celuk, Bali
Joaillière travaillant une bague, chez « Mar’s » à Celuk.

Si vous cherchez une belle bague en argent, une paire de boucle d’oreilles finement ciselée ou un bracelet en or ornée de pierres précieuses, continuez votre route jusqu’à Celuk. C’est là que vous trouverez les plus beaux bijoux de Bali, fabriqués sur place dans les ateliers de la ville.

Le village est situé dans le district de Sukawati. Presque toutes les familles et les villageois balinais ont conservé l’âme artistique et créative. Avec l’avènement du tourisme, la variété des produits liés à l’or et à l’argent s’est fortement diversifiée.

Les pierres proviennent essentiellement de l’île de Bornéo, dans l’archipel Indonésien. Les artistes travaillent le métal artisanalement et à la main, et vous pourrez les voir à l’œuvre tout en parcourant du regard les étals de bijoux qui jalonnent les boutiques.

Ce village artisanal avec une longue histoire de joaillerie a su conserver son savoir-faire traditionnel, tout en s’adaptant aux demandes du marché. On y trouve aujourd’hui des produits modernes tels que les médailles et les symboles de la culture Indonésienne. N’hésitez pas à demander des créations originales, vous pouvez même venir avec votre propre métal pour la confection d’un bijou personnalisé qui vous sera fait dans les règles de l’Art des joailliers balinais.

À Bali, les portes s’ouvrent si vous les poussez

Portes ouverts à UbudCroyez-moi sur parole, quelque soit l’endroit où vous vous trouverez, vous serez surpris de la gentillesse et de l’accueil du peuple balinais.

Ne craignez jamais les gens qui vous invitent, oubliez vos superstitions et votre culture occidentale, n’ayez pas peur de l’inconnu et votre séjour sur l’île des Dieux n’en sera que plus mémorable.

Sanur : plage, massages et un authentique gado-gado

La Ville de Sanur a un peu perdu de son authenticité d’antan, c’est surtout un gros bourg très fréquenté par les touristes occidentaux et vous ne ferez pas dix mètres dans la rue sans entendre ce sempiternel refrain : « taksi, taksi ? » Le chemin qui longe la côte est quant à lui tout aussi fréquenté que le centre-ville, mais vous pouvez vous y restaurer le temps d’une halte, tant le nombre d’échoppes et de restaurants y est important.

Cependant, la plage de Sanur demeure l’un des endroits les plus populaires de Bali pour voir le lever du soleil. Située à l’est de l’isthme de Bali, Sanur est à l’opposé de sa voisine occidentale, Kuta. Elle offre une ambiance de vacances détendue et facile à vivre, avec beaucoup de charme local. Les hébergements de Sanur sont répartis le long du front de mer et de la rue principale qui longe la plage. L’ancien village de pêcheurs a conservé la plupart de son charme et continue d’attirer des visiteurs réguliers, principalement européens.

Les premiers hôtels et les premières retraites en bord de mer de Bali, ainsi qu’un mélange éclectique de restaurants, de boutiques et de bars et un assortiment de lieux de divertissement innovants et modernes se partagent le littoral de Sanur à Bali. Connue pour son atmosphère décontractée, la plage de Sanur conserve sa richesse artistique et culturelle, ce qui en fait une destination idéale pour profiter du meilleur des deux époques, classique et contemporaine.

La plage de Sanur à Bali

Toutefois, gardez à l’esprit que la barrière de corail a été détruite afin de construire les complexes hôteliers modernes qui bordent la plage. En fin de journée, les enfants descendent sur la plage avec leurs cerf-volants confectionnés en bambous, tissus et sac plastiques. Ils organisent des duels célestes et c’est à celui qui parviendra à faire tomber ses adversaires dans le sable chaud de la plage. Le spectacle nocturne de la promenade et des bars illuminés mérite bien sûr le détour, mais on y croise surtout des touristes, barbotant dans des piscines luxueuses ou sirotant une bière Indonésienne. Je vous présenterai donc succinctement ce que j’ai retenu de ce lieu.

Où dormir à Sanur ?

Hôtel Prima Cottage (Sanur, Bali)

Jalan Bumi Ayu, arrêtez-vous au Prima Cottage. L’accueil y est très chaleureux et les chambres à des prix corrects (jusqu’à 22 € si vous choisissez l’eau chaude et l’air conditionné). Sanur étant touristique, les prix s’adaptent en fonction de la clientèle. Piscine commune devant le restaurant, jardins de cocotiers et d’arbres luxuriants. Petit déjeuner le matin compris dans le prix. Le cadre superbe du lieu et un petit bain dans la piscine vous feront oublier tous vos tracas. Profitez-en, c’est un endroit calme et reposant.

Pensez tout de même à réserver car le Prima Cottage ne comporte que huit chambres spacieuses, de 2 à 4 lits. C’est un point de chute idéal lorsque vous sortez de l’aéroport ou avant de repartir pour l’Europe, à 25 minutes de Denpasar en taxi (tarif habituel pour le trajet : 150 000 roupies).

Où manger un délicieux Gado-gado ?

Le gado-gado, un plat rapide typiquement balinais

Pour les gourmands qui cherchent un véritable gado-gado, plat typique épicé balinais composé d’une salade de légumes croquants de saison et d’une sauce aux arachides, ne manquez pas de faire une pause dans le tout petit warung* à l’angle de la Jalan Bumi Ayu, à droite en sortant du Prima Cottage (en face du Holy Ink Tattoo). Vous n’y trouverez que des indonésiens, une toute petite échoppe avec deux chaises et un banc de bois, un accueil des plus chaleureux et votre repas sera préparé sous vos yeux. La cuisinière est adorable et a toujours le sourire. Un des meilleurs gado-gado que j’ai pu manger à Bali !

*Warung, waroeng : un mot que vous entendrez partout en Indonésie. Petits restaurants où l’on vous sert la cuisine locale, dans une ambiance très familiale 😉 Selamat makan ! (Bon appétit).

Où profiter d’un massage de qualité ?

À peu près partout ! Bali, c’est aussi les massages de ces belles/beaux indonésien.ne.s aux mains expertes lorsqu’il s’agit de détendre vos muscles et vos articulations endoloris, que ce soit par le stress de la vie occidentale ou par une virée en scooter au milieu de la circulation frénétique balinaise ! Jalan Danau Toba, à quelques pas du marché (Pasar Sindu), vous trouverez au numéro 6 un petit salon qui ne paie pas de mine : le SPA XPression. Deux masseuses professionnelles vous accueillent pour des moments de pure relaxation : massage balinais small, medium ou strong, acupression, massage des pieds, des mains, du visage, massages ayurvédiques, massages du cuir chevelu et un large choix de soins de beauté pour hommes et pour femmes. Les prix sont très corrects et l’accueil chaleureux. Pour chaque moment passé ici, n’oubliez pas que le respect mutuel est de mise, soyez courtois, souriant et vous passerez un moment de détente exceptionnel.

Technique du massage Balinais

Comment louer un véhicule ?

À Bali, rien ne remplace le scooter !

C’est le meilleur moyen de locomotion et le moins onéreux. Découvrir Bali et pouvoir vous arrêter quand et où vous le voulez. Les prix varient suivants les loueurs mais en marchandant un peu, vous trouverez des locations entre 600 000 et 650 000 roupies pour un mois, ce qui est très correct.

Je parle Indonésien tee shirt TizikaDepuis le salon de massage XPressions, revenez sur vos pas en direction du marché (Pasar Sindu) et arrêtez-vous chez le marchand Nengah Ada, juste en face du temple. Optez pour un Yamaha, les Honda étant réservés à un portefeuille plus garni. Ne manquez pas de vérifier les pneus, les freins, le klaxon et si les papiers du véhicule sont bien à l’intérieur du coffre sous le siège. Le vendeur est très sympa et souriant et ses bécanes en bon état de marche vous permettront de parcourir l’île en toute sérénité. Ne lui réclamez pas d’assurance, cela coûte bien trop cher en Indonésie.

Un peu d’humour : « Taxi, taxi » T-shirt Bali par Tizika.

Précautions d’usage pour la conduite

Bali routes et chemins peu pratiquables en scooter automatiqueIci on roule à gauche et le klaxon ne sert qu’à annoncer aux autres usagers que nous sommes là. N’hésitez pas à en abusez mais restez toujours courtois, vous ne verrez jamais un balinais s’énerver au volant. Lorsque vous vous garez quelque part, ne craignez pas de laisser votre casque sur votre machine, les vols n’existent pas à Bali. La dernière semaine, je laissai même mon sac attaché d’un simple tendeur sur le scooter ! Dans les sites touristiques et sur les marchés, le parking coûte généralement 2000 roupies, soit quelques centimes d’euros et il y a toujours des gardiens qui surveillent les parcs. Soyez confiant, ne roulez pas trop vite, surveillez la route, évitez de suivre les balinais lorsqu’ils empruntent les sens interdits et tout se passera bien.

Petit désagrément (possible) sur la route

En cas de contrôle routier, ce qui est plutôt rare, un policier pourra vous demander un petit bakchich. Et oui ! La corruption est grande en Indonésie, n’en soyez pas surpris. Quelque soit votre tort, vous n’aurez jamais gain de cause. Restez donc poli et marchandez, cela fait partie du jeu. Restez vigilant et oubliez les gros axes routiers et les centre-ville bondés, cela vous évitera quelques déconvenues. Un feu stop franchi ou un sens interdit peut vous coûter 100 000 roupies (7 ou 8 euros). C’est peu, mais n’oubliez pas que c’est un dessous de table 😉

Où trouver un guide francophone ?

C’est à prévoir dans le budget, mais je peux comprendre que l’on préfère découvrir Bali en voiture et accompagné d’un guide, en profitant de son histoire et des subtilités de la culture balinaise.

Si vous souhaitez découvrir le « vrai Bali » dans son ensemble, l’authentique, celui qu’on s’imagine et dont on a longtemps rêvé, je ne peux que vous recommander de faire appel à Kadek, Gede, Made Wawan, Vincent ou à Esti, les 5 guides 100% locaux de Balimustbecrazy, souriant en toute situation et parlant parfaitement le français.

Balimustbecrazy

Site web : www.balimustbecrazy.com
E-mail : balimustbecrazy@gmail.com
Tél. +62 822 2018 6060

Le marché de Sanur

Marché du matin de Ubud à Bali
De belles couleurs sur les marchés de Bali !

C’est le matin qu’il faut se rendre sur le marché, dès 6 heures. Au premier chant du coq, levez-vous et enfilez votre sarong puis rendez-vous au Pasar Sindu.

Le marché ouvre ses portes au petit matin et je vous assure que vous ne serez pas déçu ! Il n’y a pour ainsi dire que des balinais, à part vous bien entendu. Légumes variés et colorés, fruits frais de toutes sortes, des ananas, Buah Naga (dragon fruit), des Salak (snake fruit), sirsak, des fruits du Tamarinier, des pisang (bananes), des minggu (mangues), etc. N’hésitez pas à marchander si vous trouvez le prix trop cher, les commerçants adorent cela. Certains même vous le demanderont : « You Berapa ? How much you pay ? » Amusez-vous, les balinais apprécieront d’autant plus les échanges si vous utilisez quelques mots d’Indonésien !

Saya berbicara bahasa Indonesia*

* : Je parle Indonésien… Sedikit sedikit (un petit peu)

Bonjour : Selamat pagi (uniquement de bon matin)
Comment allez-vous ? : Apap kabar ?
Je vais bien : Baik baik !
Combien ça coute ? : Berapa ?
Qu’est-ce que c’est ? : Apa itu ?

Les chiffres en Indonésien :

Un : satu
Deux : dua
Trois : tiga
Quatre : empat
Cinq : lima
Six : enam
Sept : tujuh
Huit : delapan
Neuf : sembilan
Dix : sepuluh
Onze : sebelas
Douze : duabelas
Treize : tigabelas
Quatorze : empatbelas
Quinze : limabelas
Seize : enambelas
Dix-sept : tujuhbelas
Dix-huit : delapan belas
Dix-neuf : sembilanbelas
Vingt : duapuluh
Cent : seratus
Mille : seribu
Million : juta

(Si vous vous sentez perdus, n’oubliez pas que les nombres sont écrits en toutes lettres sur les billets de banques Indonésien). Sinon, il y a aussi cet article qui apprendra les bases pour communiquer à Bali.

Oubliez le marché nocturne, sinon pour goûter un sate ayam (brochettes de poulet) ou un nasi campur (riz mélangé) en compagnie de quelques balinais. Ce lieu, jadis réputé et essentiellement fréquenté par des locaux s’est hélas rempli de touristes et d’occidentaux en quelques années. Aujourd’hui, on y trouve surtout des européens et le rapport entre balinais et touristes s’est fortement altéré. Quelques soient vos achats et à moins de parler l’Indonésien, vous y paierez le prix « touristes », c’est ce qui s’appelle ici « l’effet Guide du Routard », que vous aurez l’occasion de revoir dans les sites touristiques très fréquentés…

Le rêve balinais existe dès qu’on ouvre les yeux

Pour profiter pleinement de votre séjour à Bali et goûter à la vraie vie Balinaise, préférez l’authenticité d’une rizière ou d’un temple au détour d’un chemin plutôt que les sites trop touristiques.

Ouvrez les yeux sur ce monde chaleureux qui vous accueille et, à moins de vouloir passer pour un étrange « blanc » aux mœurs bizarres, évitez de sauter partout avec une GoPro à la main. Abandonnez-vous sous les cocotiers du Good Karma d’Amed, plutôt que sur les plages superficielles de Kuta ou Legian. Venez déguster le meilleur Black Rice pudding bio de Bali, préparé par Kadek Harmini au Kisa Warung Cafe de Yeh Pulu, perdu au milieu des rizières, cascades et lotus sauvages ou baignez-vous dans les bassins royaux du Water Palace de Tirtagangga.

Yeh Pulu à Ubud - Bali

À chaque instant, n’hésitez pas à vous perdre volontairement, c’est là que vous ferez les plus belles rencontres et que vous goûterez à l’essence même de la vraie Bali, l’authentique, à mille lieues des recommandations — souvent erronées d’ailleurs — de nos guides touristiques…

Bon voyage !

Villes et villages des contrés lointaines d’Indonésie

Voici par ordre chronologique, les noms des villages et des villes que nous avons traversés lors de notre périple d’un mois en Indonésie. Certains noms renvoient à des articles de ce blog. La lecture de ces derniers vous sera beaucoup plus enrichissante que la présente liste 😉 Elle vous dévoilera quelques-uns des mystères qui font que cette île attire inexorablement quiconque à la chance de la voir.

Arrivée à Bali – Denpasar le 13 septembre 2015. Soleil de plomb, moins d’humidité que dans mes souvenirs. Le thermomètre culmine à 29°C. Direction Sanur, puis Batubulan (le village des tailleurs de pierres), Celuk (les joaillers), Ubud (le carrefour culturel et artistique de Bali), Bedulu, Peliatan, Tampaksiring, Tirta Empul (les sources sacrées), Gunung kawi, le temple gravé par le géant Kébo, Seribatu, Penelokan, Kedisan, Songan, Penelokan, Batur (le lac et le volcan, les cérémonies en l’honneur des femmes sur les bords du lac), Kintamani (le fameux café de Kintamani), Penulisan, Bantang, Madenan et La Route des Girofliers. Enfin, une halte au Warung bu Suryani d’Aneka Cemilan.

Tedjakula, Tulamben, Culik, Amed, Jemeluk (snorkeling sur une épave Japonaise dans la barrière de corail), Selang, Tukad-item. Ici, dans ce petit village pauvre de la région, la rencontre avec Kade, Wayan, Arie Saputra et tou-te-s les autres, lors d’un mariage à Seraya Timura. Puis nous repartons vers Ujung, Seraya, Kusambi, Amed, Culik, Abang, Ababi, les Water Palaces, Amlapura, Bebandem, Ulakan, le temple-mère de Besakih, un passage à Candidasa et le Palais d’eau de Tirta Gangga, puis Padang Bai.

De Padang Bai, nous quittons Bali pour rejoindre les îles Gili (Gili Trawangan, Gili Air et Gili Meno). Plongée avec l’équipe francophone d’IQ Divers à Gili Trawangan, nombreuses rencontres, les chantiers navals de Gili Air, un mariage musulman, on prend le temps de vivre. Nous revenons par navette à Padang Bai cinq jours plus tard. Rencontre avec Damien, un australien francophone amoureux de Nantes et des films de Jacques Demy !

Le périple continue par Pura Goa Lawah, Semarapura, Tihingan, Kamasan (le village des peintres traditionnels royaux balinais), Klungung (les fabriques de Gong), Sidemen, Gianyar, Penarungan, Tabanan, Pura Tanah Lot, Pejaten (la ville des potiers et des fabricants de tuiles), Seseh, Legian et Kuta que nous longeons le plus rapidement possible pour joindre la magnifique plage de Jimbara, Uluwatu et Pura Lahur Uluwatu, Bongol, Kutuh, Nusa Dua, Benoa, Sanur, Saba (une escale chez mon neveu Gurvan et deux tortues rendues à la mer). Nous terminons par le marché d’art de Sukawati avant de rentrer à Sanur.

Départ de Denpasar le 13 octobre en direction de Kuala Lumpur (Malaisie) puis retour en Europe via Malaysia Airlines. Caprice des dieux Malais ? La météo est orageuse, le vol dure quatorze heures et quarante minutes sans escale. Retour à la civilisation et à ses horloges, il est 6h45 heure locale. Température à Paris : 5°C.

Annexe

Consulter l’Atlas des îles Gili / Lombok et de Bali