Les bungalows du Good Karma

D’Amed à Tulamben : « Good Karma » et plongée sous-marine

Le prahu, bateau traditionnel Balinais

Qui n’a jamais rêvé de ces plages de sable ou de galets, de ces eaux limpides et turquoises où vivent en harmonie poissons cocher, nemo et raies, dans un récif corallien digne des plus beaux reportages de feu M. Cousteau ? Amed, Jemeluk, Selang, les épaves englouties du Liberty ou de navires Japonais n’attendent plus que vous pour dévoiler le corail magnifique et la faune exceptionnelle qui y vit. Les possibilités de plongée de jour comme de nuit sont nombreuses à Amed, décrit par tous les plongeurs comme étant un des plus beaux endroits au monde pour la photographie sous-marine, et un superbe site pour la plongée avec masque et tuba (snorkeling).

Nous arrivons à Amed par la route de Tulamben en fin de matinée. Déjà le soleil est haut dans le ciel et la chaleur écrasante. Nous posons nos sacs à l’ombre des cocotiers tout en réfléchissant à l’endroit où nous dormirons ce soir. Amed offre une multitude d’hébergements en bord de plage et de warungs où déguster de délicieux poissons ramenés au petit matin par les pêcheurs locaux.

Le Good Karma à Selang beach

Bien que le cadre soit idyllique à Amed, je décide cependant de parcourir la route sinueuse qui épouse les flancs capricieux du volcan en direction de Selang. Je me souviens y avoir fait une halte en 2010, c’était à l’Eka Purnama, une petite guest house charmante face à la mer.

Offrandes aux portes du Good Karma

C’est en poursuivant ma route après Selang que je découvre le Good Karma. Une petite ruelle pavée de gros blocs de basalte descend sur la gauche, entourée d’arbres en fleurs et de palissades en bambous. Une vache aux yeux tendres me regarde passer (véridique !) L’entrée débouche sur une fontaine de pierre où nagent quelques carpes, fleurie de frangipaniers d’un pourpre étincelant.

Blotti au pied d’un banian dons les racines ouvrent la voie vers l’horizon turquoise, dans un écrin de verdure digne des plus beaux récits d’explorateurs de l’Asie, au bord d’une plage de sable blanc et de coquillages magnifiques, il y a le Good Karma. Plusieurs logements traditionnels de pêcheurs en fibres de palmiers et en bambous jauni par le sable et le sel, on se croirait réellement perdu dans une île lointaine… d’Indonésie 😉

Good Karma Amed Bali

Le cadre est paradisiaque, le sable chaud et fin et les eaux bleu lagon recèlent d’une incroyable richesse de faune et de flore marine. Good Karma est l’adresse immanquable si vous décidez de vous poser à Amed. De passage, nous avions décidé de n’y rester que deux ou trois nuits. Finalement, nous quitterons ce lieu une semaine plus tard avec beaucoup de nostalgie. Les chambres sont toutes bordées de banians gigantesques, de palmiers et de cocotiers et la falaise abrupte nous isole de la route toute proche.

Excepté les habituels coqs Balinais qui chantent toute la nuit, le lieu est calme, reposant et l’accueil y est des plus chaleureux. Prix des bungalows corrects, un coffre est à votre disposition pour vos effets personnels. Le bungalow de bambou est un peu spartiate, mais nos hôtes ont ajouté un lit supplémentaire à notre intention. Les chambres disposent aussi de deux petites couchettes sur la terrasse ombragée ainsi que d’un hamac.

Recherchez-vous le bon Karma ?

À Selang, le Good Karma c’est surtout une éthique qui nous plaît, un art de vivre plus serein, plus proche et respectueux de la Nature. Ici on protège le récif corallien, la flore locale et les Balinais.

L’eau est recyclée et les déchets organiques aussi. Sur la plage, vous ne trouverez pas un seul morceau de plastique ! Le restaurant est essentiellement locavore, c’est-à-dire que tous les mets sont confectionnés sur place, par des locaux employés par l’hôtel, avec des aliments, des plantes et des épices locaux. Même l’Arak est préparé en cuisine !

Un pêcheur d'Amed répare son bateau
Un pêcheur d’Amed réparant son bateau.

Le poisson, par exemple, provient des pêcheurs qui habitent tout le long de la côte. De bon matin, le spectacle des prahus (petits bateaux traditionnels à voile triangulaire) revenant de la pêche est un évènement que vous ne manquerez pas. Certains pêcheurs se sont aussi reconvertis dans un exercice un peu plus lucratif, celui d’emmener les touristes qui le souhaitent regarder le coucher de soleil sur le Mont Agung, à bord de leurs embarcations. Une belle excursion qui coûte en moyenne 150 000 roupies, soit environ 10 euros.

Quant à l’eau potable, vous pouvez demander de faire remplir vos bouteilles à la réception du Good Karma, économisant ainsi de l’argent et du plastique, un réel fléau sur l’Île des Dieux. Enfin, le Good Karma accueille aussi un centre de Yoga, fondé par Baba, l’insaisissable mais fort sympathique maître des lieux.

« The meaning of Good Karma, talking and joking with Baba… » C’est tout cela l’esprit du Good Karma, une adresse que nous recommandons vivement et où je ne manquerai pas de retourner !

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