Il est 16 heures. J’ai cherché ma route des heures durant car il n’est pas évident de rouler dans le flux de la circulation sans regarder les paysages exceptionnels qu’offrent l’île de Bali ou de s’arrêter dans les nombreuses échoppes et ateliers de sculptures qui jalonnent les routes de Batubulan et Ubud.
J’étais parti à la recherche d’un cadeau pour ma maman resté en France, car c’est aujourd’hui son anniversaire. Finalement, après avoir perdu la trace de Meiri et sans nouvelle de ma sœur qui semble avoir disparue dans la campagne en allant laver son linge, je me suis arrêté m’offrir une petite pause réparatrice au Warung Simple de Meiri, situé dans la jalon Raya Sanggyang, à Ubud.
Je m’assied, j’écris, et je m’allume une petite Sampoerna, les cigarettes balinaises aux clous de girofle. Je déguste ensuite — comme à mon habitude — un Nasi Goreng avec du poulet frit, fortement assaisonné de piment rouge. Cet après midi je vais aller faire un tour au marché de Ubud, c’est un haut lieu touristique situé au centre de l’île, plein de petites boutiques où l’on trouve toutes sortes de tentures, de soieries, de sarong, de chemises en batik, des masques, marionnettes, sculptures et autres objets issus des savoirs artistiques des habitants de l’île. Le marché est également le lieu idéal pour trouver des variétés incroyables de fruits et de légumes de la région.
Sur le pas de la porte, un petit panier d’offrande en feuilles de bananier tressées. Ils jalonnent les routes, les temples et les portes des maisons. Quelques fleurs locales orange et fuchsia, des grains de riz jaunes au blancs, parfois un autre objet y est ajouté, une pièce, une bague. C’est souvent le régal des oiseaux de passages, des chiens et de toute la petite faune d’insectes locaux.
Je reprends la route plus tard dans l’après-midi en direction de Batubulan. C’est un grand village qui jouxte Ubud, riche de sculpteurs de pierre. Tous les bords de la route on trouve des ateliers et boutiques qui présentent des centaines de statues de toutes tailles. Ce sont des dieux, des démons et des animaux fabuleux qui iront orner les temples et les autels. Ici, dès leur plus jeune âge, les enfants sont invités à développer leur créativité et leur imagination. Sur le bord des routes il est fréquent de voir de jeunes enfants entrain de peindre ou de sculpter des pièces de bois.
Mais Batubulan est aussi connu dans toute l’île des Dieux pour abriter le Putra Barong entre Celuk et Sukawati. C’est dans ce théâtre local emblématique de Bali que nous irons bientôt voir, ma sœur et moi-même, la danse Barong et Kris et des danseuses Legong !
La belle vie à Bali. Merci pour ces impressions. Un voyage sur cette île est dans mes prévisions, c’est magnifique et la vie y est complètement différente.