Je pars découvrir Bali avec les yeux d’un explorateur, à la manière de ces grands voyageurs des siècles passés, dont les récits enchanteurs des îles lointaines du Pacifique m’ont toujours fait rêver. Je veux partager et vivre pleinement ce voyage à la rencontre d’une culture originale et spirituelle, aujourd’hui je le sais j’ai le besoin de découvrir de nouvelles civilisations authentiques, et l’Asie est une partie du monde qui m’attire depuis fort longtemps.
Avant de me lancer dans la narration de mon récit aérien à 30 000 pieds au dessus de vos têtes, j’en profite pour faire ici une petite aparté linguistique et géographique. À la lecture de ces mots, je crains d’avoir perdu une partie de mon auditoire…
Je viens d’ouvrir mon guide Assimil pour apprendre l’Indonésien. Je l’avais déjà un peu parcouru ces dernières semaines et je maîtrise déjà quelques notions simples. mais il est évident que si je souhaite pénétrer pleinement dans cette culture je dois me familiariser avec les aspects essentiels de la grammaire Indonésienne. Parce que si l’archipel Indonésien est le plus grand du monde il est aussi le plus grands ensemble de dialectes et de communautés.
Près de 540 langues sont actuellement parlées en Indonésie ! On retrouve le javanais, le balinais, le Soundanais, le Toraja, le Sasak, etc. Ce sont des langues maternelles mais tout état moderne a besoin d’une langue qui lui soit propre et commune à tous. C’est ainsi que peu à peu ces dialectes se sont immiscés dans le Bahasa Indonesia, la langue officielle de l’Indonésie.
« Satu nusa, saut bangs, saut bahasa » (Un pays, un peuple, une langue).
Moi qui n’ai jamais réellement été un fin polyglotte, je commence cependant à mémoriser quelques mots et phrases types. Le plus primordial je pense est l’apprentissage des chiffres et des nombres. En Indonésie, le marchandage est un sport national et le fait de parler dans la langue locale est très apprécié des autochtones.
Les intonations syllabiques ne sont pas facile à cerner, mais comme je l’ai lu il y a peu, que j’applique l’accent sur la première syllabe ou la pénultième je serais toujours compris !
J’ai remarqué que le mot « tidak » (prononcé tida), signifie « non » ou « moins que ». Ce qui n’apporte pas une négation définitive. Tida perlu pour signifier que « je n’en ai pas besoin » ou « tida ada » et dans ce cas l’interlocuteur n’a rien à espérer. Suivi du traditionnel Terima kasih (merci).