Je viens de rencontrer deux voyageurs francophone sur le quai du Klia Express. Corline est d’origine belge et Cuong a des ascendances vietnamiennes. Je les entendaient discuter en attendant le train pour KL Sentral et me suis invité dans leur conversation. Ensemble nous filons à la découverte de Kuala Lumpur et des Petronas Tower !
Corline partage la vie d’une famille balinaise depuis près de treize années et est maintenant « dadong » (grand-mère). Cuong est un spécialiste des franchises chez Winamax, le célèbre site de poker en ligne. Trois univers qui se découvrent en direction de la station centrale de Kuala Lumpur, à bord du kereta api KLIA Express.
De Kl Sentral, et après quelques minutes de recherche nous prenons le métro malais vers Suria KLCC, le centre commercial des twin towers. Le métro s’arrête juste en face et le spectacle est saisissant ! C’est une architecture titanesque dans un assemblage élégant d’acier et de verre teinté, aux couleurs scintillantes sous la lumière de cette fin de soirée. Les flèches de métal réfléchissantes s’élèvent très haut dans le ciel comme pour toucher les nuages.
La galerie est un temple gigantesque de la mode et des parfums; Dior, Gucci, Vuitton, Chanel, Moschino, Lovely Laces, Guess, Zara, Hermes, Versace… Toutes les plus grandes marques européennes et américaines sont réunies ici sur pas moins de huit étages. C’est l’enfer du shopping, ou le paradis tout dépend du point de vue !
Il ne reste que quelques heures avant l’embarquement, alors nous nous rendons à Chinatown dans le marché local, le marché parallèle à KLCC où l’on trouve montres Cartier et sacs Vuitton, à la différence que ceux-ci ne sont que des contrefaçons. C’est un très grand souk à l’ambiance vivante, rempli de milliers de boutiquiers et d’étals de toutes sortes. L’allée centrale est conçue pour passer devant presque chacune des échoppes. Une fois sorti nous dégustons un petit repas chinois dans le quartier. Le voyage touche à sa fin et dans quelques heures nous nous envolerons pour Paris. Le port du sarong va me manquer sous nos latitudes hivernales… Un difficile étonnement m’attend, moi qui m’était très bien habitué au climat !