Gourmandises et plaisir des papilles à Bali

Saveurs épicées de l’Indonésie

La cuisine Indonésienne est l’une des plus riche et colorée dans le Monde, pleine de saveurs intenses. Un grand nombre de cuisines régionales existent, souvent basées sur la culture autochtone et les influences étrangères. L’Indonésie compte environ 5 350 recettes traditionnelles, de quoi ravir tous les appétits !

Le gado-gado balinais
Préparation du Gado-gado (extra pedas !)

« Rempah » est le mot Indonésien pour désigner les épices et « Sambal » pour les piments. Connue à travers le monde comme « l’île aux épices », Maluku a contribué à l’introduction des épices indigènes à travers la cuisine du monde entier. Tandis que la noix de muscade, le clou de girofle, les feuilles de Pandanus, le kluwek ou la galanga sont originaires d’Indonésie, le poivre noir, le curcuma, la citronnelle, la cannelle, les échalotes, la coriandre et le tamarin proviennent vraisemblablement d’Inde. Le gingembre, les oignons verts et l’ail ont quant à eux été introduits dans les temps anciens depuis la Chine.

Suka pedas ! *

Panier d'épices Indonésiennes
À Bali, vous trouverez toutes les épices de l’Inde et d’Asie

La cuisine balinaise est connue pour sa combinaison délibérée de saveurs épicées (aigre, douce, chaude) et de textures (humide, épaisse, sirupeuse ou dure) offrant un contraste étonnant dans les plats culinaires.

En Indonésie, les mets savoureux à base de citronnelle, de cardamome, de piments, de tamarin et de curcuma créent des thèmes gastronomiques originaux. Il n’est pas rare que le vinaigre soit aussi ajouté au sucre de palme pour produire le fameux « kecap manis », un jus aigre-doux de couleur brune qui agrémentera votre nasi putih (riz blanc).

Épices, thé et fleurs séchées
Épices, thé et fleurs séchées.

Le Safran indonésien, couramment appelé « kunyit » par les locaux, est utilisé pour colorer de jaune les plats à base de riz, tout en lui conférant un arôme épicé. Le Terasi, une pâte de crevettes à l’arôme puissant est souvent utilisée en petites quantités dans les sauces. Dans le gado-gado comme dans de nombreux plats typiques balinais, les piments (verts ou rouge) sont écrasés avec des échalotes et des tomates, du citron et du sel pour produire cet effet de chaleur qui vous envahit le palais à chaque bouchée !

* J’aime épicé !

Un amour de Bumbu !

Partir 6 mois, 1 an, barouder en travaillant sur place pour subvenir à ses besoins. Faire la plonge, du théâtre, cuisiner des mie, jouer de la musique, peindre sous l’eau… Certain-e-s ont fait ce choix, celui de poser son sac et de rester. C’est le cas de Sophie Kukukita qui, depuis les îles Gili nous conte son Indonésie :

Préparation du bumbu
Le secret de la réussite du bumbu réside dans sa préparation…

Si vous recherchez l’amour ou que vous souhaitez vous réconcilier avec votre chère et tendre moitié, essayez le bumbu ! À Bali comme dans le reste de l’Indonésie, les épices – dit-on – on des pouvoirs magiques. Le bumbu est un étrange assortiment d’épices et de condiments utilisée dans de nombreux plats de l’île, comme le Sayur urab par exemple.

Mais la recette dont parle Sophie ne se trouve que dans le secret des cuisines balinaises… Le bumbu blanc réconcilie les peines de cœur, le bumbu rouge est servi pour les plus passionné(e)s, le bumbu orange pour rencontrer quelqu’un et le jaune en cas d’infidélités.

Selon le problème à traiter, réduisez en fine poudre vos ingrédients dans un mortier en récitant votre demande. Écrivez votre souhait sur une feuille de bananier puis brûlez-la au dessus de votre préparation. Les épices, comme l’amour, doivent être enflammés pour révéler leur parfum ; faites revenir votre bumbu dans de l’huile de coco puis servez-le avec de la viande, des légumes ou du poisson.

Voilà, vous savez tout de ce philtre d’amour typiquement balinais. Avec le Bumbu, faites monter la température de quelques degrés pour une vie un peu plus « spicy » !

2 réflexions au sujet de « Saveurs épicées de l’Indonésie »

    1. Bonjour Simone,
      C’est André Laban qui m’a donné l’idée, un peintre sous-marin de renommée internationale. Peindre sous l’eau est tout à fait possible, à l’huile et au couteau. Bien sûr, c’est un exercice on ne peut plus difficile, en raison des nombreux paramètres à prendre en considération : courants, profondeur, temps limité, lumière, etc.

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