Avec des températures tropicales avoisinant les 35°C, j’ai définitivement abandonné le pantacourt et les T-shirt au profit de la tenue traditionnelle balinaise : le Sarong. Tel l’univers, l’humain est organisé du haut vers le bas, ce qu’annonce ce costume typiquement balinais.
Une chemise légère aux couleurs vives et aux motifs floraux en batik, une blanche pour les cérémonies. Le sarong, pièce de tissu rectangulaire unie ou décorée, s’enroule autour de la taille comme un étui (d’où son nom) et se replie en franges sur le côté droit. Une ceinture de soie dorée le maintient fermement.
Autour de mon front, j’enroule parfois un udeng. C’est un morceau de tissu carré que l’on attache selon un savant pliage que j’ai encore quelque peines à réaliser seul. Agung m’a expliqué que la pointe du udeng doit être dirigé vers le haut (de la montagne).
Cette tenue très esthétique à l’avantage d’être d’une part très confortable, mais aussi de me confondre dans la population locale. Je surprends souvent les regards des balinais qui se retournent en me voyant et qui s’exclament : « Bagus ! Balinese sarong ». La plupart semblent surpris de voir un touriste porter le vêtement traditionnel, habituellement utilisé uniquement dans les temples et lors des cérémonies.
Lorsque je m’exerce à parler dans la bahasa indonesia, et malgré mon teint clair, certains autochtones me demandent parfois si je suis d’origine indonésienne ! Hier soir, un serveur du Cinta m’a dit en s’inclinant : « Sryanamastuti ». C’est une prière balinaise que l’on fait à Sanghyang Widi Wasa, le dieu suprême du soleil… Rien que ça ! Je lui ai sourit en toute modestie et gratifié d’un « Baik terima kasih banyak » (Merci beaucoup en indonésien).
Oui, je trouve aussi que ces vêtements traditionnels balinais sont très esthétiques.