Agung et Marie essaient de m’expliquer les nuances étonnantes qui existent dans la population à Bali. Il demeure un décorum complexe, parfois difficile à maîtriser, mais dont le langage inclut toujours le sourire : c’est l’étiquette.
Comme je l’écrivais dans un précédent article : le langage et l’étiquette reflètent un univers normalisé, où tout individu ressent immuablement sa condition dans le monde, l’espace et le temps.
Les castes dans la société balinaise
Le système est construit autour de quatre classes héréditaires, proche des castes et importé à Bali par les javanais. On retrouve trois castes nobles appelées triwangsa, au sein desquelles il y a :
- les Brahmana (érudits et clercs),
- les Satria, qui détiennent le pouvoir temporel,
- les Wésia, administrateurs du royaume.
Les ouvriers, les artisans et les paysans balinais font partie quant à eux de la caste Sudra.
Les prénoms nous apprennent la position sociale et familiale des Balinais
La plupart des balinais portent un nom, précédé de « Ni », pour les femmes et de « I » pour les hommes. S’ils sont nés les premiers, ils seront nommés « Wayan », « Putu » ou « Gede ». Les cadets « Made » ou « Kadek ». Le troisième enfant portera le nom de «Nyoman» ou celui de « Komang » et le quatrième s’appellera « Ketut ». Avec les suivants la série recommence depuis le début.
Les nobles et les aristocrates bénéficient de divers titres : « Dewa » et « Cokorda » sont utilisés par les Satria. « Gusti » est porté par ceux de la caste Wesia et « Agung » est un nom que l’on donne aux princes.
merci pour le partage, kiss